dimanche, mai 22, 2005

Enterrons le capitalisme

Le capitalisme n'apporte rien de bon à la société à part un développement trop rapide des ressources mondiales et cause un essoufflement prématuré des sociétés qui l'épousent. Nous serions beaucoup mieux sans lui, à travailler dans les champs manuellement et à mourir d'une maladie cardiaque prématurément. Oui, nous serions mieux avec un bon 15 ans de moins à l'espérance de vie moyenne dans les sociétés occidentales.

La santé!

La santé à tout prix n'est-ce pas. Oui! C'est mon droit diront certains, c'est un choix de société diront les autres. Nous n'acceptons plus la mort. On a tendance à croire qu'avec tout cette technologie, on peut penser sûrement s'en sauver. On n'accepte pas la mort d'une personne de 95 ans, il faut tout de même trouver la cause précise... mourir de vieillesse, ça n'existe plus? On met tellement d'effort pour allonger sa vie que plusieurs scientifiques croient que d'ici 2100 on pourra vivre jusqu'à 5000 ans. Mais est-ce vraiment ce que l'on veut?

Je crois plutôt que le problème est qu'on manque de temps pour se réaliser dans sa vie et on a tendance à croire qu'en y ajoutant plus de temps, on y arrivera plus. On prendra bientôt notre retraite à 70 ans et l'espérance de vie dans les sociétés occidentales est entre 72 et 76 ans. Ça ne laisse pas beaucoup de temps pour les projets! On s'éduque pendant 20 ans, on en travaille 50 et on meurt! Voilà ce qui arrive, voilà le coût de notre système économique. On a tellement besoin de toute sorte de biens matériels qu'on oublie de vivre. Quand enfin on arrive à notre retraite, notre mal de genoux et cie nous empêche souvent de réaliser nos "rêves".

Nous sommes des consommateurs de 18 ans jusqu'à ce qu'on réalise la valeur de la vie. Arrêtons avec nos maisons collées les unes sur les autres pour mieux envier la piscine et le barbecue de l'autre! Le bonheur, c'est dans le temps qu'on a à passer avec les autres, ce n'est pas nos biens matériels. Arrêtez avec vos maisons à 250 000$ à quatre portes de garage et vos hypothèques de 35 ans! Soyez pris au cou pendant plusieurs années avec toute sorte de paiements et écrivez un article sur le stress et sur le divorce. Je me demande bien si les divorces si nombreux ne sont justement pas à base de problèmes financiers et d'hypothèques énormes. Ce n'est pas humain de prendre un engagement financier pendant 20 ans.


Le capitalisme

C'est un énorme moteur ou tout le monde cherche un meilleur rendement de son voisin. C'est un monde ou 85 personnes sont aussi riches que le restant du reste du monde entier. C'est un endroit où l'on dépense 1,01$ pour chaque dollar qu'on fait. En guise de mécanicien, on y utilise des économistes, comptables et investisseurs pour s'assurer que tout roule correctement même si cette machine nous mène tout droit dans une falaise. Mais ce n'est pas grave, c'est l'adrénaline qui nous guide. Ce système ne fonctionne que parce qu'il est trop semblable à la mentalité de l'homme.

Le capitalisme semble être la meilleure des options dans un contexte de pré industrialisation. Il est facile de spéculer sur quoi que ce soit. On vend la forêt avant de l'avoir coupé, on vend l'or avant de l'avoir miné. C'est super, ça fonctionne pour 200, 300 ans p-e. Ça semble bien, on se développe comme société, on a plein de confort.

Dans un contexte de ressources limité, c'est là qu'on voir le vrai visage du capitalisme. On n'arrête pas de créer, on n'arrête pas de jeter quoi que ce soit. L'ONU l'a fait savoir dans un rapport récemment. Ça dit clairement: "ON EMPIÈTE SUR LES RESSOURCES". C'est grave! C'est dramatique, on empiète sur le capital des ressources terrestres. Mais ce qui est génial là dedans c'est qu'on s'en fout complètement. Tant que le ciel ne nous tombe pas sur la tête, on ne fera rien du tout. On va continuer à acheter son Hummer pour aller prendre son petit café latté dans un resto branché de la ville. Non mais, c'est un problème qui touche tout le monde et en même temps, personne ne s'en occupe trop. On se dit: "Mais moi, qu'est ce que je peux faire?". On laisse le problème monter au niveau politique en se disant que le gouvernement arrangera ça, qu'ils ont les experts pour. En fait le gouvernement n'y peut pas grand chose, ce sont les entreprises qui exploitent et comment ça se termine cette chaîne? Toujours de la même façon... Les entreprises disent au gouvernement: "Si on change notre manière de faire les choses, on devra mettre des gens à pied" et ça, le gouvernement ne veut pas.

À bientôt.

Alex

jeudi, mai 12, 2005

La publicité...

Si je fais 100 000$ par année, je suis riche. Si je dépense 95 000$ par année par contre, même si j'ai la voiture de l'année et la maison avec 4 portes de garage, je suis pas plus riche qu'un travailleur qui gagne 30 000$ et qui en dépense 20 000$.

Pourquoi le riche dépense plus que le pauvre?

C'est simple. La publicité leur dit littéralement, qu'en achetant plus de stock, ou du stock plus "de luxe", il sera plus heureux. Les publicités de bières nous indiquent clairement que si l'on boit de la bière, on sera sportif, on aura des amis et aussi de très jolies amies. Les pubs nous projettent des images complètement farfelues de la société mais nous somme prêt à les accepter ou du moins, s'y accoutumer. Elle est omniprésente et s'assure que si l'on a 50$ dans les poches, on va s'acheter cet éplucheur de pomme automatique pour "améliorer notre qualité de vie"


Les publicités nous vendent simplement l'image de personnes qui ne sont heureuse avec le produit X, mais ce sont rarement des gens qui ont



La plublicité omniprésente fait que l'on augmente notre style de vie en fonction de nos augmentations salariales. En bout de ligne, on reste toujours aussi pauvre mais on a plus de choses à s'occuper, comme le balayage des planchers de notre maison immense. Alors au lieu de prendre notre retraite apres 15 ans de travail, on la prends plutot apres 35 ou 40 ans.

mercredi, mars 02, 2005

Assurez-vous mieux!

Je disais dans un ancien article que je penserais sûrement à une meilleure façon de s'assurer en tant que groupe. Voici une solution qui vient de mon arrière grand-père, qui a fondé la première assurance mutuelle pour les agriculteurs de la région de Ste-Hyacinthe.

Comment ça marche?
Ce type d'assurance ne demande aucun paiement mensuel mais simplement un engagement correspondant à la valeur de ses avoirs sur la valeur globale de tous les avoirs.
Par exemple, on recrute 40 agriculteurs qui détiennent chacun une ferme dont la valeur varie entre 100 000 et 500 0000$ pour un total de 12 000 000$. Si l'agriculteur TiteFerme inc. possède une ferme evaluée à 200 000$, il prend un engagement de 1.67% (200 000 / 12 000 000) et si l'agriculteur PleinDeVache possède une ferme qui vaut 400 000$, il prend un engagement 2x plus élevé, 3.33%.

Maintenant, si l'agriculteur PasChanceux passe au feu parce que sa fille s'est amusée avec des allumettes dans la grange et les dommages estimés sont de 50 000 dollars. TiteFerme devra donner 835$ (1.67% x 50 000$) et PleinDeVache donnera le double, 1670$.

Encore mieux, ce genre de système pousse à l'entraide. Les agriculteurs TiteFerme, PleinDeVache et tous les autres peuvent aller aider PasChanceux, en fournissant des matériaux qu'ils ont ou de la main d'oeuvre gratuite pour la reconstruction. Le coût à payer est alors moins élevé.

Comment appliquer ça entre les gens urbanisés
Le problème d'un tel système est la masse critique de gens nécéssaire pour qu'un imprévu ne fasse pas mal à tout les assurés. Si par exemple un regroupement de 3 personnes s'assurent mutuellement, et que 2 maisons brûlent la même semaine, il n'y a pas d'avantage à un tel système. Il faut qu'il y ait une masse critique d'assurés pour que le système soit viable et à la fois un nombre restreint d'assuré pour ne pas que la charge administrative d'un tel système soit exhorbitante.

On peut très bien chercher à former des groupes d'assurés multidisciplinaires pour assurer de minimiser les frais de reconstruction en utilisant l'expertise de chacun. On peut aussi créer des groupes d'accueil en cas de sinistre à l'intérieur même du groupe d'assurés. Les versements peuvent être tout de même étalés sur quelques semaines / mois pour éviter de trop nuire aux payeurs. Il faudrait s'assurer que seulement les biens vitaux soient assurés, rien de superflus.

Les grands avantages d'un tel système, c'est qu'on paye pour des gens, que l'on connaît lorsqu'on doit payer. On peut passer des années sans payer de cotisation. Et on à l'assurance que ce sont des gens qui nous aident lorsqu'on est dans une periode de besoin. Ce n'est pas une compagnie multimilliardaire qui veut tirer de plus de profit possible de nos cotisations.

Bref, laissez moi des commentaires et faites-moi part de vos bonnes idées à ce sujet.

samedi, février 26, 2005

Autarcie

C'est quoi l'autarcie?
En regardant l'étymologie du mot autarcie, on y trouve deux racines grecques:
-autos: qui veut dire "soi-même" et
-arkein: qui veut dire "suffire"

L'autarcie, c'est suffire soi-même à ses besoins. C'est simple n'est-ce pas? Je crois que ce ne l'est absolument pas.

L'homme est paresseux!
Mais quelle découverte ahurissante! L'intelligence de l'homme, si elle n'est pas exploitée à son plein potentiel à tendance à rendre l'homme paresseux.

L'homme qui éprouve des difficultés à effectuer un travail se créer des outils pour travailler. C'est là tout le génie de l'humain

jeudi, février 17, 2005

Assurez-vous!

Si vous étiez paranoïaque, vous pourriez avoir une assurance habitation, une assurance santé, dentaire et sur votre salaire. Vous assureriez également certainement votre voiture (c'est la loi) mais également votre prochain voyage en cas d'annulation ou de perte des bagages. Après avoir assurer tout ce qui est assurable, y compris vos relations interpersonnelles (si c'était possible), vous assureriez votre vie... ou disons plutôt votre décès.

Wow! La peur de l'inconnu et le besoin de tranquillité est un secteur de marché très très profitable. Allez voir ce que vous propose AGF en Europe en terme d'assurance... vous pourriez être surpris: http://www.agf.fr/agfnet/?ElementId=04K

L'assurance... Étape #1
Payez un montant mensuel à l'avance à une compagnie d'assurances juste au cas ou vous auriez un problème, voilà le résumé. Si vous avez un problème maintenant... disons que votre maison brûle ou vous accidentez la voiture de votre voisin vous faites une réclamation à cette entreprise. Après avoir justifié sa demande... comme si l'argent qu'ils reçoivent en cotisation leur appartenait, il règlent vos réparations ou l'achat du nouveau matériel.

L'étape #2, le renouvellement...
Statistiquement, si vous faites une réclamation, vous devenez une personne à risque pour cet oligopole qu'est le marché de l'assurance. Cette compagnie, à qui vous avez donné tout votre argent depuis 15 ans, vous demande de payer un montant supplémentaire pour garder votre tranquillité d'esprit. Elle utilisera sûrement ce surplus d'argent pour se rembourser une bonne partie de ce qu'elle vient de vous payer. Les gens ne veulent parfois tellement pas payer un montant supplémentaire qu'ils décident de payer eux même pour leur problème et de le cacher à sa compagnie d'assurance...

Mais a-t-on vraiment besoin d'assurances?
Je crois que la réponse est oui! La réponse est oui, dans la mesure où l'on fait l'achat de matériel que l'on ne peut se permettre de perdre. Ce type d'achat est très fréquent dans les sociétés occidentales et c'est également là que les grandes compagnies d'assurance se sont développées.

Par contre, la presque totalité des gens sur la planète ne sont pas assurés et ne le seront jamais. Il n'ont pas les moyens d'avoir "besoin" d'une maison à 400000$ ou d'une voiture personnelle. Dans mon cas, je n'ai aucune assurance pour l'instant et je m'en porte très bien. Si je m'achète une maison à crédit un jour, je m'assurerai sûrement contre le feu.

Pourquoi faut-il que je m'assure que les gens du deux-tiers monde ne le font pas?
Il faut comprendre que l'assurance est un moyen palliatif développé par de grands penseurs pour contrer le manque de solidarité dans une société. L'assurance est un moyen de se croire être au dépends de personne. D'après moi, l'assurance personnelle accentue l'individualisme vicieux et contribue à éliminer toute forme de participation à la société. Une personne assurée voyant son voisin dans le malheur se dira: "Tant pis pour lui, il n'avait qu'à penser à s'assurer!"

Le deux-tiers monde ne s'assure pas car ce vieux concept de solidarité y existe encore. Si la maison de quelqu'un dans un village brûle. Le village la reconstruira à l'aide de la notion de partage et de fraternité. Le feu dans une des maisons pourra peut-être même créer de nouvelles amitiés ou améliorer les relations entre les habitants. Je concède qu'en ville, il est plus difficile d'orchestrer une aide à tout le monde, mais il pourrait certainement y avoir un organisme à but non lucratif qui aide les gens qui ont subit un accident à subsister. On pourrait cotiser pour être membre et avoir une caisse commune. Je suis certain que ça pourrait fonctionner. Mais il faudrait que cet argent reste la propriété de chaque membre et qu'il puisse se retirer avec son magot quand il veut... pour prendre sa retraite par exemple. Il ne faudrait pas simplement recréer une simili compagnie d'assurance.

Que fait la compagnie d'assurance avec mon argent?
C'est assez simple... elle fait de l'argent. Elle le place, au meilleur taux d'intérêt possible pour créer le plus d'argent possible. La compagnie devient multimilliardaire. Elle ne paie jamais plus qu'elle reçoit sinon ça ne fonctionnerait pas et on n'en verrais pas autant et dans tous les domaines. Les meilleurs placements sont en Chine présentement... vous lirez mon article sur les RÉER et l'intérêt pour mieux comprendre. En gros, acheter des assurances contribue à l'appauvrissement des pauvres de ce monde et l'enrichissement des riches de ce monde.


C'est tout pour l'instant... j'essaierai d'élaborer sur ce que pourrait être une nouvelle structure pour assurer nos biens collectivement de façon plus éthique et sans perdre notre argent.

Alex

mercredi, février 16, 2005

Un bon RÉER

Je crois qu'avoir un bon RÉER est très difficile.

Même si on entends dire souvent à la télé que c'est bien d'écpnomiser pour nos vieux jours, je crois qu'il faut approfondir un peu sur le fonctionnement tous ces systèmes de RÉER, de pensions et de fonds commun de placement. Ce que ces systèmes ont en commun et de très intéressant, c'est l'intérêt.

L'intérêt, c'est quoi ça??
L'intérêt c'est un pourcentage que la banque affiche quand on place ou on emprunte de l'argent. En gros, ça représente combien d'argent on va créer sur une période de temps pour avoir entreposé 5000$ dans son compte ou pour avoir emprunté 400000$ pour sa nouvelle maison.

L'intérêt que la banque affiche est basé sur le taux directeur (taux cible du financement à un jour) que la banque du Canada à décidé. La banque du Canada elle, établit ce taux en faisant un certain calcul complexe en fonction du taux directeur Étasunien.

Mais je me répète... c'est quoi réellement l'intérêt?
L'intérêt, c'est une sorte de prévision du taux de croissance de l'économie de notre pays... on l'utilise pour contrer l'inflation trop rapide. La logique derrière l'intérêt, et ce qui rend ça si attrayant, c'est de dire que si tu place 100 carottes dans ton caveau et que tu reviens une lune plus tard... y va y avoir 102,3 carottes qui t'attendent... des carottes bien oranges... toutes fraîches.

Pour ceux qui ont déjà cultivé quelque chose ou pour ceux qui ont un sens de logique minime... on voit bien que des carottes... ça ne se reproduit pas si facilement... hein! Cette logique toute simple de carottes, on dirait qu'on l'oublie quand on passe à l'argent. La plupart des gens sont satisfait que de l'argent se crée dans son compte à la fin de chaque mois.

Qu'est ce que ça implique??
Il faut créer de l'argent!! Ne vous inquiétez pas... on en crée, de l'argent, depuis le début de l'industrialisation... on spécule sur toute sorte de ressources qu'on a pas (mines, forêts, carottes, eau potable) et on se force pour les trouver, les vendre et rembourser nos dettes à la banque au plus vite.

C'est bien beau... c'est assez simple mais ce n'est pas très durable comme principe n'est ce pas? Encore là, ce n'est pas grave... on a juste à inventer le concept de "Rendement" et de s'arranger pour faire 10 fois plus de carottes dans le même lopin de terre, d'inventer de la machinerie spécialisée pour piller des ressources plus rapidement. On à juste à miner plus creux, aller plus loin... y'en a toujours des ressources n'est ce pas? La réponse est simple. La réponse est non!

On le voit bien n'est-ce pas? Les mines ferment, les forêts s'écrement de leurs meilleurs arbres, les carottes poussent de plus en mal parce que les engrais chimiques détruisent l'humus la terre et les pesticides font que les insectes et plantes "nuisibles" deviennent résistants. Encore là, ce n'est pas grave, on a juste à inventer la mondialisation... et utiliser les ressources quasi-vierges des autres pays sous-développés et de les développer à notre façon. Je parle de la forêt amazonienne, des puits de pétroles qu'il y a un peu partout, de la main d'oeuvre sous-payée, que l'on garde volontairement dans l'ignorance pour ne pas qu'elle se sache exploitée...

La mondialisation...
Quand on fonctionne dans un système qui fonctionne à l'intérêt, on est dans un contexte où il faut tout le temps "croître", toujours augmenter nos profits, nos marges, sinon, on "perd" de l'argent. La mondialisation nous permet d'exploiter de l'inexploité et rajoute quelques années d'accalmie à notre système en péril.

Les ressources se font rare en occident, les travailleurs coûtent cher, on veut augmenter leur pouvoir d'achat, Eureka! On va développer l'Asie. Il y a plein de ressource inexploitées, les gens y sont facilement exploitables... donnons leur 15cents de l'heure et nous, occidentaux, on continuera à payer nos T-shirts 4,99$ chez Wal-Mart et on sera ben ben contents.

De son côté, Wal-Mart augmentera donc ses profit. Du coup même, la valeur des actions en bourse et finelement, comme façade, ça augmentera le taux d'intérêt de votre petit RÉER. Voyant ça, vous êtes heureux, vous sabrez le champagne en voyant que vous prendrez votre retraite un an plus tôt. Mais vous prendrez votre retraite surement grace au travail de ces petits chinois qui ont travaillé fort et pour peu... en reportant de plusieurs générations leur développement réel pour votre médiocre année de plus. Mais ça... c'est pas grave hein! L'important c'est le rendement... c'est tout ce qu'on voit vraiment... Qui ira visiter ces petits chinois de toute façon.

Ne vous affolez pas, il y'a des RÉER éthiques, qui tentent d'investir le plus possible dans les économies Occidentales, dans le développement durable et qui évitent les usines de torture le plus possible. Si ça ne vous fait pas... cachez votre argent en dessous de votre lit!

Pour les lecteurs mathématiciens
Vous vous demandez peut-être parfois, pourquoi la classe moyenne disparaît? D'après moi, c'est aussi une question d'intérêt. C'est simple, plus la classe moyenne achète de trucs... plus elle s'endette. Les dettes sont soumises à de forts taux d'intérêts qui font qu'elle ne cessent de grandir. Les gens de la classe moyenne devient donc plus pauvres. Les créanciers, actionnaires de compagnies et de banque de toutes sortes, font un profit considérable sur ces dettes de la classe moyenne. Ils s'enrichissent donc. Voilà la simple logique.. et la beauté de l'intérêt c'est que cet écart se creuse sans cesse avec le temps... c'est magique n'est-ce pas.

À bientôt

samedi, février 12, 2005

Le bonheur

Le bonheur... la recherche éternelle de l'homme, l'aboutissement d'une vie réussie et quoi d'autre encore...

Mais qu'est ce que le bonheur? Question simple n'est-ce pas?

Selon granddictionnaire.com, le bonheur c'est : "[La] Satisfaction des besoins ressentis".

Et ça semble assez évident comme définition n'est ce pas? Mais pourquoi y'a t'il tant de gens malheureux dans les pays développés, lorsque tous nos besoins vitaux sont comblés et même surcomblés? Pourquoi des gens sont visiblement plus heureux que d'autres?

Pourquoi parfois les simples gens sont plus heureux que les président-directeurs-généraux des grandes entreprises? Il y a une expression bien connue en anglais qui dit: "Ingnorance is bliss" ("l'ingorance c'est le bonheur"). Mais comment est-ce possible? Pourquoi s'instruire si l'ignorance rend heureux?

C'est en prenant compte de cela que moi et mon coloc Rémy Bousquet avons tenté de redéfinir le bonheur.

D'après moi, il faut que le bonheur soit quantifiable avant d'être comparé entre les gens. Si je veux affirmer que je suis plus heureux que mon voision, il faut pouvoir mettre nos deux bonheurs sur la même échelle et regarder qui a le bonheur le plus élevé des deux.

Nous sommes venus à la conclusion que le bonheur est fonction de notre connaissance et de notre expérience. Pour être heureux, il faut maintenir le meilleur équilibre possible entre ce qu'on sait et ce qu'on fait. En somme, il ne faut pas que savoir désigner des "chain-saw", il faut aussi pouvoir couper des arbres. Il ne faut pas non plus couper les mêmes arbres pendant 20 ans car on ne peut pas non plus vraiement tirer quoi que ce soit de nos 15 dernières années d'expérience.

Selon moi, il faut toujours pouvoir se défier à faire de nouvelles choses à l'aide de ce qu'on sait faire et de ce qu'on viens d'apprendre. Je crois que le bonheur se cache précisément à cet endroit...


Voyons maintenant l'analogie du bocal à poisson....

Imaginez que votre connaissance correspond à la grosseur d'un bocal et que votre expérience correspond au liquide qu'il y a à l'intérieur. Indépendament de la grosseur du bocal, s'il est plein, vous êtes heureux et s'il est presque vide, vous êtes dépressif! Si par contre, il déborde, vous gaspillez votre temps... car vous n'êtes pas capable de tirer profit de l'expérience qui déborde...

Pour les lecteurs mathématiciens, il ne suffit plus que de trouver une échelle de mesure pour l'expérience et la connaissance. Si je peux mesurer les deux, voici la fonction mathématique du bonheur:

bonheur = conn / |conn - exp|

on remarque que plus la différence entre la connaissance et l'expérience tend vers 0 (plus mon bocal est plein à rabords), plus mon bonheur augmente... si la différence est nulle, on est au Nirvana sûrement


Conclusion

Puisque nous ne pouvons pas encore mesurer convenablement notre expérience et nos connaissances, il est tout de même facile de voir comment être plus heureux... si on est très studieux, il faut faire la fête un peu, voyager, travailler mais pas démesurément. Si on reste trop dans nos livres... on aura un bocal très grand... c'est certain, mais il sera presque vide et on sera dépressif!

Voilà.

Alex